Novembre 2020
Présence, distance, l’entre deux, ou comment prendre la vague ?
" Le monde nous entoure déjà. On n'a rien à commencer. Il suffit de continuer en prenant la vague. "
Gilles Deleuze
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Les enfants, les adolescents vont encore à l’école. Les adultes travaillent un peu, beaucoup ou pas du tout. Les normes sanitaires varient, les annonces de l’Agence Régionale de la Santé évoluent.
Comment prendre la vague ?
Nous avons commencé à imaginer d’autres planches, paddles, esquifs et anticiper le ressac :
Les ateliers d’écriture et de dessin sont maintenus mais à distance. :
C’est désormais depuis leur ordinateur et en temps réel que Stéphane Page et Richard Danquigny animent leurs ateliers. Une nouvelle façon de se tenir dans l’onde.
Information/Inscription : boutiq-ecr@numericable.fr
L’accompagnement à la scolarité :
Pour les petits CP, CE1, CE2 : nous poursuivons l’accueil des enfants à la boutique d’écriture.
Pour les enfants allophones et adolescents allophones : les ateliers continuent à distance
Les ateliers de français langue étrangère : des alternatives en distanciel se mettent doucement en place
Enfin, nous proposons dores et déjà une rubrique, " Dans les creux " qui comme lors du premier confinement est conçue comme " grenier à grains ", pour toutes sortes d’appétits.
Tout le reste est en cours d’invention.
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Retour sur les vacances de la Toussaint
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Des vacances de la Toussaint, un petit un oasis avant le désert : auteur, illustrateur, musiciens, plasticienne, rôlistes, libraires, professeur de mathématiques, cinéma ont été nos compagnons d’aventures.
Benoit Guillaume en résidence à la boutique d’écriture.
A ses côtés les enfants ont croqué de jour les mystères de la nuit, les adolescents ont repris le fil de l’eau, de l’encre, sur leur leporello géant, quant aux adultes ils ont pu croquer, saisir la vie du quartier endimanchée ou découper dedans les paysages d’ailleurs. Benoit a ainsi partagé avec tous sa pratique du dessin comme lieu de rencontre avec la vie et ceux qui la traversent, la regardent, la goûtent.
Clarissa Baumann et Olavo Vianna, ont ouvert ensemble le premier volet de Parole itinérante, projet d’exploration sensible du quartier Figuerolles au travers du foisonnement des langues et des cultures de personnes allophones.
Marie Noir, a initié les adolescents au rythme comme au chant du vent et de la pluie par la manipulation du PVC pentatonique, de la flûte à coulisse, et autres instruments insolites.
Le manoir du crime a entrainé les ados dans une intrigue où chacun a pu enquêter et imaginer autant de possibilités de se débarrasser du Shoggoth.
Sylvie Signat a généreusement partagé sa « bosse des maths » avec de jeunes lycéens.
Les librairies la Géosphère et Némo ont accueilli adolescents et enfants munis de chèques lire offerts par le Ministère de la Culture. Chacun a pu s’offrir de quoi alimenter son imaginaire tout au long des vacances…
Le cinéma Nestor Burma, pour sa balade sous les étoiles.
Le café culturel l'oranger et ses portes délicatement ouvertes pour accueillir une rencontre avec Benoit Guillaume.
Nous les remercions tous pour leur enthousiasme à partager avec les adultes comme avec les enfants, leurs savoirs faire et leur goût de l'expérimentation.
Pour un aperçu en images
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